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mercredi 4 janvier 2017

Centrale à charbon

Chers amis, Vous n’êtes pas sans savoir qu’en avril dernier, le président Macky Sall, tout nouvellement élu, a officiellement annulé les licences de pêche accordées aux bateaux étrangers, par le précédent gouvernement. Aujourd'hui, le nouveau gouvernement sénégalais est en train d’avaliser le projet de centrale à charbon amorcé par l’ancien gouvernement. L’association Green Act doit se mobiliser contre ce projet de centrale à charbon.D’ailleurs, ce n'est pas juste du charbon, il s’agit du lignite, le charbon le plus sale de la sorte. Nous devons nous unir en tant que citoyen dans cette lutte pour aller au-delà du charbon et entrer dans une nouvelle phase de développement basé sur l’efficacité énergétique et sur une énergie propre et renouvelable. Actuellement, nous avons seulement trois mois devant nous pour essayer de dissuader le gouvernement du Sénégal à poursuivre ce projet de centrale à charbon. Déjà l’association Green Act et le mouvement Y’en a Marre appelant à des solutions alternatives d'énergie sur le terrain au Sénégal ont gagné de l’ampleur, et ils sont aidés par de nouveaux rapports détaillants les alternatives propres et plus abordables, disponibles pour notre pays. Malheureusement, la Banque Africaine de Développement et le Gouvernement du Sénégal (la SENELEC)n'ont pas tenu compte de ces alternatives et sont décidés à brûler ce charbon sale. C'est là où nous entrons en jeu. Ces trois mois sont cruciaux, car en ce moment, un groupe d'"experts" de la SENELEC revoit la proposition et va déterminer s’il faut aller de l'avant avec le financement et le processus de planification de la centrale. Ils vont rendre leur rapport d’évaluation en avril 2013, et il est indispensable qu'ils sachent que notre association est prête à s'unir avec la communauté sur place pour lutter en faveur des alternatives au charbon. Nous avons besoin de donner l'alerte sur la bombe au charbon du Sénégal. La victoire sur les licences de pêche a démontré le pouvoir de se tenir dans la solidarité contre l'injustice environnementale. La lutte a été conduite par les communautés locales prêtes à mettre leur corps sur la ligne et aller en prison pour la cause. Mais nous avons tous intérêt à maintenir notre écosystème, et nous devons effectivement ajouter nos voix ensemble, à travers des pétitions, des photos, en partageant des articles et les mettant à jour et en ligne et plus encore. Nous avons un pouvoir énorme quand nous agissons ensemble. Durant ces trois mois, nous serons debout avec le peuple Sénégalais. Le mois prochain ou l’année prochaine le combat pourrait être n'importe où ailleurs sur la planète. Beaucoup d'entre vous sont impliqués dans vos propres luttes environnementales et climatiques au niveau local: en combattant contre les projets de combustibles fossiles, en créant des solutions locales, et en plaidant pour des politiques énergétiques nouvelles qui feront avancer votre ville ou votre pays au-delà des énergies impropres. Green Act existe pour aider à catalyser, coordonner et relier ces efforts. Et quand il y'a des moments critiques où l’association peut s'unir autour d'une cause commune, qu'il s'agisse d'arrêter les licences de pêche ou de pousser à éliminer progressivement les subventions aux combustibles fossiles, nous le ferons. Une chose est sûre: la lutte pour des solutions climatiques requiert que nous travaillons tous localement dans nos propres communautés, et que nous nous unissons globalement quand nous le pouvons. En ce moment, pour le Sénégal, nous le pouvons. Citoyens en solidarité.
 Mbacké Fall, 
Président Green Act

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