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mardi 31 janvier 2017

Central à charbon et économie…. Prévue dans un premier temps pour 2010, la réalisation de la centrale à charbon a été reportée en 2011, puis 2014 et maintenant il faudra attendre 2017. On revient de loin et on n’a pas fini d’arriver dans un dossier qui a longuement souffert, depuis que l’ancien ministre de l’Energie Samuel Sarr et l’ancien directeur général de la Senelec, Seydina Kane ont signé, le jeudi 24 janvier 2007 à Dakar, le premier accord- cadre pour la réalisation de la centrale électrique à charbon de 2x125 MW à Sendou, pour un montant de 118 milliards de FCfa pour la première tranche.
Le promoteur était alors Norland Suzor, président directeur général de la société Nykomb Synergetics Development AB, basée en Suède et chef de file d’un groupement de sociétés. A travers cette convention, la Senelec s’engageait ainsi à acheter les 925 GWH qui devaient être produits annuellement par la centrale. De Charybde en Scylla Cette convention faisait suite à un appel d’offres international lancé par Senelec, le 18 novembre 2005. Sauf que le promoteur suédois du projet était confronté à des difficultés pour boucler son financement. C’est du moins la raison qui avait été avancée par la suite par le Comité de restructuration et de relance du secteur de l’énergie(Crrse) mis en place dans le cadre du fameux plan TAKKAL. Pour mémoire, ledit Comité avait été créé par arrêté n° 09181 du 13 octobre 2010 du Ministre Etat, Ministre de la Coopération Internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie. Or, ces raisons avancées de « difficultés de financement » étaient plutôt vaseuses dans la mesure où le groupe de la Bad, la Bid et la Boad étaient les principaux bailleurs de ce projet et tous ont des procédures environnementales communes et comparables à celles de la Banque mondiale, basées sur les 10 principes de l’Equateur (Equateur Principles). Qu’à cela ne tienne. C’est par la suite que la piste coréenne a été empruntée, après un coup d’œil vers les chinois, dans un contexte où les estimations du Cabinet McKinsey faisait état d’une année 2013 « l’année de tous les dangers » avec un déficit de 200 MW lié notamment à une demande latente actuelle de 150 MW, à une croissance de cette demande de 8 % par an et à l’obsolescence d’une partie du parc actuel. En attendant, c’est le Crrse qui avait suggéré un processus de location d’une capacité additionnelle de production, mais avec des options qui minimisent la durée de la location d’unités fonctionnant au diesel oil en vue d’un passage rapide à des équipements utilisant le fuel lourd comme combustible jugé moins chère. L’un dans l’autre, les deux actions (réhabilitation-location) devaient tenir compte, en termes de dimensionnement et de coût, de l’impératif d’accélération de l’arrivée du charbon. Aussi, la nécessité d’une mise en cohérence de la location de capacités additionnelles avec la réalisation de la centrale à charbon avait-elle été mise en évidence par le Crrse tout en indiquant que chaque année de retard pour la mise en place de ladite centrale à charbon coûterait 50 milliards de FCfa au Sénégal. C’est ainsi que le 18 janvier 2012, Seydina Kane, alors Directeur général de la Senelec et Seung Kyoo An, Président de la société coréenne Kepco, ont paraphé un autre accord-cadre relatif à la réalisation de la centrale à charbon de 2x125 Mw de Sendou mais cette fois pour un montant de 300 milliards de francs Cfa, avec pour échéance, 2015. «Economique», hautement polluante S’il est une source de production d'électricité économique, le charbon est également grande émettrice de co2. Le charbon est l'énergie fossile qui émet le plus de dioxyde de carbone. L'Union européenne s'est engagée en 2008 à réduire de 20 % ses émissions de gaz à effet de serre pour 2020, et préconise l'abandon des centrales électriques au charbon. Mais les électriciens européens retardent la mise en œuvre de cet objectif, et la décision politique du gouvernement allemand de sortir du nucléaire est venue soutenir leur démarche : les centrales au charbon ont été relancées pour pallier l'arrêt des centrales nucléaires. En annonçant la signature prochaine du contrat avec Kepco, les autorités ne parlent pas de l’aspect environnemental de l’infrastructure. Elles vont sans doute se baser sur l’étude d’impact environnementale et sociale (EIES) qui avait été confiée et réalisée en 2009 au cabinet de Consultants QUARTZ-Afrique basée. Si les choses n’ont pas changé, la centrale électrique à charbon sera implantée sur une superficie totale de 29 ha, à proximité du village de Minam, de villas secondaires et d’un quai de pêcheurs. Le site est distant d’environ 32 km du port autonome de Dakar et est desservi au nord par la Nationale 1. Dans ladite étude de QUARTZ-Afrique, il est curieux cependant de voir que pour les émissions atmosphériques, la centrale devra se caler aux limites fixées par la Banque mondiale pour tout polluant rejeté. Mieux, il apparaît que l’utilisation des directives de la Banque mondiale serait lié au fait que le taux tarifaire pour la vente de l’électricité convenu entre Senelec et le promoteur est basé sur les normes de la Banque mondiale. Bref dans le cadre de cette étude de QUARTZ-Afrique, les principales préoccupations et attentes des populations étaient relatives aux impacts négatifs du projet (poussières, milieu marin, milieu physique, qualité de l’air, entre autres). Mais l’étude avait plutôt insisté sur les effets positifs significatifs sur l’environnement socio-économique tout en reconnaissant des impacts négatifs notamment sur l’air et le milieu marin. Quant à l’aspect économique du charbon, le seul « avantage » que comporte le charbon est son prix en termes monétaires : sur le marché il est moins cher que le pétrole et le gaz. Cependant, il faut savoir que le prix du charbon suit la même tendance que celui de produits pétroliers, ce qui signifie que quand ces derniers deviennent plus cher, le charbon le devient aussi. Au Sénégal où il n’existe pas de mine de houille, le promoteur devra prendre en considération les frais de fret et d'assurance, entre autres coûts cachés, pourra-t-il réellement vendre le kilowat heure à 68 FCfa ?
Participez au Symposium du développement durable… Ce symposium est une rencontre scientifique et pluridisciplinaire de chercheurs africanistes qui vise à faire le point sur les recherches menées concernant les interrelations entre population et changement climatique en Afrique, et à formuler des propositions dans le but d’éclairer les stratégies mises en œuvre pour atténuer les impacts négatifs. De façon spécifique, le symposium se propose de :
• analyser les interrelations entre la croissance démographique rapide et les enjeux de développement durable dans un contexte marqué par la mondialisation et ses effets externes négatifs que sont la détérioration de l’environnement et le changement climatique en Afrique ; • Analyser la vulnérabilité des populations face au changement climatique (sécurité alimentaire, sécurité humaine, santé, urbanisation rapide, etc.) ; • Analyser les relations réciproques entre les migrations internes aux pays et régionales au niveau de l’Afrique d’une part, le changement climatique et les contraintes du développement durable d’autre part; • Identifier les défis qui se posent à la jeunesse africaine face au changement climatique (surmortalité des enfants suite à l’insalubrité urbaine, vulnérabilités liées aux catastrophes naturelles dues à la montée des eaux, aux inondations, etc.) et les ajustements apportés en termes de modes de vie. • Analyser les vulnérabilités spécifiques des femmes face aux changements climatiques, leurs capacités d’adaptation et d’innovation • Analyser les défis que posent les changements climatiques sur les relations de genre Analyser les politiques et les stratégies mises en place autant par les gouvernements que par les populations pour une meilleure gestion des ressources naturelles face au changement climatique. Thématique Le programme scientifique du colloque s’articule autour de 7 sessions et d’une table ronde sur les politiques et stratégies face aux changements climatiques: • Session 1 : Enjeux de la croissance de la population face au changement climatique • Session 2 : Populations urbaines et changement climatique • Session 3 : Migrations des populations et changement climatique
La pêche… La gestion de pêche d’une manière générale et la lutte contre la pêche fantôme est un défi majeur pour les communautés villageoises des pêcheurs. Elles rencontrent d’importantes difficultés pour assumer le danger de la pêche fantôme : une partie importante du territoire villageois des pêcheurs demeure sous l’emprise des filets dormants qui continuant à pêcher une fois perdus et accrochés à des épaves et rochers; les initiatives privées de l’océanuim vise à sensibiliser les pêcheurs et communautés sur les effets destructeurs et polluants de la pêche fantôme.
La sensibilisation formation auprès de la population pêcheur sera le fruit d’une capitalisation de connaissance pour mieux protéger le fond marin. Elle analyse les conditions de viabilité des systèmes de pêche et des dispositifs d’achet et de vente des filets en nylon. Elle formule des recommandations sur les méthodes de pêche et le choix des filets. « Nous ne pouvons pas parler de pêche durable sans parler des collectivités locales, ce n’est pas possible dans des conditions compatibles avec une saine gestion de la santé marine, des populations et du respect de l’environnement.
Définition du gobelet en tant qu’emballage Le gobelet en papier est un emballage complexe et laminé, il est constitué d’un assemblage d’au moins deux matériaux non miscibles, mais ayant une forte capacité d’adhérence. Ces emballages se retrouvent dans différentes applications comme les barquettes alimentaires couchées avec un revêtement en biopolymère, les gobelets en papier destinés aux glaces ou aux yaourts et ceux destinés à contenir des boissons chaudes ou froides.
La technologie utilisée pour réaliser le couchage sur la matière première qui est le papier est celle de l’extrusion lamination. Le biopolymère sous forme solide passe au travers d’une extrudeuse afin d’être fondu. Une filière est alors utilisée pour coucher le biopolymère fondu sur le papier. Le biopolymère est l’une des matières premières principales utilisée dans la fabrication de gobelet en papier ; le biopolymère constitue la spécificité d’un gobelet en papier.
Origine des gobelets en papier
Le gobelet en papier trouve son origine aux États-Unis au début du XXème siècle. A l’époque, il était courant de voir des louches ou des tasses communes au niveau des sources d’eau potable comme les robinets des écoles ou les barils d'eau dans les trains. Cette utilisation partagée suscite alors des préoccupations pour la santé publique (Etude du professeur Davison). C’est ainsi que la marque commerciale Dixie Cup va développer en 1907 une série de gobelets jetables en papier. Peu à peu des interdictions locales vont être adoptées quant à l’utilisation des tasses communes. Les compagnies de chemin de fer vont également commencer à utiliser des gobelets en papier jetables. En 1917, les tasses communes ont disparu de wagons, remplacées par des gobelets en papier, même dans les juridictions où les tasses communes n'avaient pas encore été bannies.
Les gobelets en papier sont également utilisés dans les hôpitaux pour des raisons de d’hygiène et de santé publique. En 1942, l'université d'État du Massachusetts montre dans une étude que le coût de l'utilisation de verres lavables, réutilisables après avoir été désinfectés, était de 1,6 fois le coût de l'utilisation de gobelets en papier jetables. Cette étude, ainsi que la réduction du risque d'infection nosocomiale, encourage l'utilisation de gobelets en papier dans les hôpitaux.
Danger des gobelets en plastique…
Le plastique engendre un certain nombre de problèmes en matière de gestion des déchets en particulier dans les pays en développement. Les déchets en plastique constituent un défi écologique majeur aujourd’hui au Sénégal. En tête de liste de ces déchets, apparaissent bien sûr les sacs en plastique pour lesquels le gouvernement a récemment commencé à interdire l’utilisation d’une partie d’entre eux. Mais, les gobelets en plastique servant à la distribution du café, sont également jetés en grand nombre en particulier dans les rues et sur les plages du pays. Par ailleurs, la consommation de café est devenue incontournable au Sénégal et ne cesse d’augmenter au fil des années. Les sénégalais jettent plus de 200 millions gobelets en plastique chaque année (Plastic coalition). Le plastique : − Contamine les sols dans lesquels il est enfoui, pollue l’environnement, favorise les inondations et tue les animaux. − Se recycle difficilement, alors inutile de polluer plus et plus longtemps avec l’utilisation de gobelet en plastique. Une production saine de gobelets écologiques ainsi qu’une distribution réfléchie du café et des autres boissons sont donc nécessaires. Démostration:
Changement climatique… L’association greenact revient aujourd’hui vous parler des changements climatiques. Nous allons commencer par vous définir c’est les changement climatique. Nous observons des phénomène qui modifie notre environnement de tous les jours dû à l’espèce humaine ou tout simplement naturelle. Les changements climatiques sont du à la pollution, à l’avancement de la mer, des phénomène naturels et humain. Nous allons vous expliquer de manière très simple le phénomène de changement climatique. Nous prenons l’exemple d’une voiture qui émet du gaz de par son échappement, cet gaz est appeler co2, il es dissipe dans l’atmosphère à des millier de kilomètre en altitude. Le gaz elle même crée ce qu’on appel un réchauffement, et ces réchauffements modifient les température. Les conséquences sont alors la chaleur, la sécheresse, la fonte des glaces, l’augmentation des niveau Marien, inondation, famine, guerre.
Cette vidéo de 4 minutes permet de mieux comprendre les causes et les conséquences du changement climatique. Notre société est confrontée à des défis majeurs : réduire les émissions de gaz à effet de serre et trouver des solutions pour s’adapter au changement. Nous pouvons tous agir !

samedi 7 janvier 2017

La Loi sur sachet plastique... L'association de protection de l'environnement greenact suit de très près l'évolution de la loi portant sur l'interdiction des sachets plastiques au Sénégal. L’association greenact de par la voix de tous ses membres déplore l’amalgame et la communication d’intox de cette interdiction envers la population. Nous tenons à vous rappeler que les saches plastiques se présentent sous plusieurs formes (taille, de densité en micron et durabilité). Le gouvernement du Sénégal a pris une décision courageuse d’interdire les sachets plastiques. Malheureusement elle ne concerne que les sachets en plastiques de mois de 60 microns. Nous attirons l’attention de tous Sénégalais que cette interdiction est juste une blague. Nous constaté avec vous vous que y’a encore et encore la prolifération des sachets plastique au Sénégal…

vendredi 6 janvier 2017

L’éducation environnementale au Sénégal… L’association greenact sénégal vient de lancer son programme d’éducation à l’environnement au Sénégal. L’association va investir et piloter les 120 écoles sur 13 000 au Sénégal. Le programme de l’éducation à l’environnement va concerné huit rubriques : le changement climatique, l’énergie renouvelable, l’alimentation BIO, la gestion des déchets, l’écosystème, la gestion de l’eau, l’agriculture BIO. Le déroulement du programme consiste d’abord à sélectionner les écoles, leur problématique, les récompenses selon l’école ou la classe. En effet au terme du programme qui durera toute l’année scolaire dans une école, l’école qui à bien réussi son programme se verra décerné un trophée. Les trophées serons de plusieurs types : stylo vert, cahier vert et salle de classe verte.



mercredi 4 janvier 2017

Centrale à charbon

Chers amis, Vous n’êtes pas sans savoir qu’en avril dernier, le président Macky Sall, tout nouvellement élu, a officiellement annulé les licences de pêche accordées aux bateaux étrangers, par le précédent gouvernement. Aujourd'hui, le nouveau gouvernement sénégalais est en train d’avaliser le projet de centrale à charbon amorcé par l’ancien gouvernement. L’association Green Act doit se mobiliser contre ce projet de centrale à charbon.D’ailleurs, ce n'est pas juste du charbon, il s’agit du lignite, le charbon le plus sale de la sorte. Nous devons nous unir en tant que citoyen dans cette lutte pour aller au-delà du charbon et entrer dans une nouvelle phase de développement basé sur l’efficacité énergétique et sur une énergie propre et renouvelable. Actuellement, nous avons seulement trois mois devant nous pour essayer de dissuader le gouvernement du Sénégal à poursuivre ce projet de centrale à charbon. Déjà l’association Green Act et le mouvement Y’en a Marre appelant à des solutions alternatives d'énergie sur le terrain au Sénégal ont gagné de l’ampleur, et ils sont aidés par de nouveaux rapports détaillants les alternatives propres et plus abordables, disponibles pour notre pays. Malheureusement, la Banque Africaine de Développement et le Gouvernement du Sénégal (la SENELEC)n'ont pas tenu compte de ces alternatives et sont décidés à brûler ce charbon sale. C'est là où nous entrons en jeu. Ces trois mois sont cruciaux, car en ce moment, un groupe d'"experts" de la SENELEC revoit la proposition et va déterminer s’il faut aller de l'avant avec le financement et le processus de planification de la centrale. Ils vont rendre leur rapport d’évaluation en avril 2013, et il est indispensable qu'ils sachent que notre association est prête à s'unir avec la communauté sur place pour lutter en faveur des alternatives au charbon. Nous avons besoin de donner l'alerte sur la bombe au charbon du Sénégal. La victoire sur les licences de pêche a démontré le pouvoir de se tenir dans la solidarité contre l'injustice environnementale. La lutte a été conduite par les communautés locales prêtes à mettre leur corps sur la ligne et aller en prison pour la cause. Mais nous avons tous intérêt à maintenir notre écosystème, et nous devons effectivement ajouter nos voix ensemble, à travers des pétitions, des photos, en partageant des articles et les mettant à jour et en ligne et plus encore. Nous avons un pouvoir énorme quand nous agissons ensemble. Durant ces trois mois, nous serons debout avec le peuple Sénégalais. Le mois prochain ou l’année prochaine le combat pourrait être n'importe où ailleurs sur la planète. Beaucoup d'entre vous sont impliqués dans vos propres luttes environnementales et climatiques au niveau local: en combattant contre les projets de combustibles fossiles, en créant des solutions locales, et en plaidant pour des politiques énergétiques nouvelles qui feront avancer votre ville ou votre pays au-delà des énergies impropres. Green Act existe pour aider à catalyser, coordonner et relier ces efforts. Et quand il y'a des moments critiques où l’association peut s'unir autour d'une cause commune, qu'il s'agisse d'arrêter les licences de pêche ou de pousser à éliminer progressivement les subventions aux combustibles fossiles, nous le ferons. Une chose est sûre: la lutte pour des solutions climatiques requiert que nous travaillons tous localement dans nos propres communautés, et que nous nous unissons globalement quand nous le pouvons. En ce moment, pour le Sénégal, nous le pouvons. Citoyens en solidarité.
 Mbacké Fall, 
Président Green Act